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Présentation E-Café Egalité 19/01/2021

Bibliographie : Les femmes et la crise sanitaire de 2020

Bibliographie : Les femmes et la crise sanitaire de 2020

Version 2 du 03-06-2020

Seuls les articles en libre acces sont répertoriés.

SOMMAIRE

1 – Conséquences de la crise sanitaire sur les femmes en sciences

2 – Les femmes soignantes

3 – Effet du confinement et autres mesures sanitaires sur la vie des femmes dans notre pays et dans le monde.

1 . – LES FEMMES EN SCIENCES

1.1 – Elisabeth Kholer, directrice de la Mission pour la place des femmes au CNRS, alerte sur le risque d’accroissement des inégalités engendré par la crise sanitaire.

https://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/covid-19-la-parite-en-recherche-menacee

1.2 – Les hommes ont soumis 50% plus d’articles d’habituellement, qu’en est-il des femmes ?

https://www.thelily.com/women-academics-seem-to-be-submitting-fewer-papers-during-coronavirus-never-seen-anything-like-it-says-one-editor/

https://www.theguardian.com/education/2020/may/12/womens-research-plummets-during-lockdown-but-articles-from-men-increase

1.3 - Confinement : l’inégale répartition des tâches domestiques nuit au travail des chercheuses. Le nombre d’articles scientifiques proposés par des femmes pour publication depuis le début du confinement est en forte baisse, quand celui des chercheurs hommes augmente.

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/05/04/confinement-l-inegale-repartition-des-taches-domestiques-nuit-au-travail-des-chercheuses_6038625_1650684.html

1.4 - La crise du COVID-19 a donné naissance à un domaine de recherche économique nouveau. En effet, mes femmes ne soumettent pas de nouveaux travaux au même rythme que leurs homologues masculins. En utilisant des données issues de base de données des dépôts de documents de travail publiés en économie, cette chronique suggère que les effets du confinement sur la division du travail à la maison ont été particulièrement préjudiciables à l’activité de recherche des femmes

https://voxeu.org/article/who-doing-new-research-time-covid-19-not-female-economists

1.5 - Le confinement creuse (encore) les inégalités de genre dans les carrières des enseignant·es-chercheur·ses et des chercheur·ses.

https://universiteouverte.org/2020/03/28/quand-le-confinement-accroit-les-inegalites-de-genre/

1.6 – Les premières analyses suggèrent que les femmes universitaires ont moins de preprints et démarrent moins de projets de recherche que leurs homologues masculins.

https://www.nature.com/articles/d41586-020-01294-9

2 – LES FEMMES SOIGNANTES

2.1 - Le 13 mai le Haut Conseil à l’Egalite entre les hommes et les femmes a publié un article dans lequel il appelle à valoriser économiquement le soin et le service aux autres.

http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/parite/actualites/article/femmes-providentielles-mais-femmes-invisibles-sous-payees-surchargees

2.2 - Les femmes ont beau être 87 % d’infirmières, 91 % d’aides-soignantes, 97 % d’aides à domicile et d’aides ménagères, 76 % de caissières et de vendeuses, 73 % d’agentes d’entretien, c’est en suivant la règle qui veut que « le masculin l’emporte sur le féminin » qu’on nous parle de ces populations. Un article Eliane Vienot :

https://theconversation.com/debat-le-covid-19-sattaquerait-il-aussi-a-la-langue-francaise-137811

3 – EFFET DU CONFINEMENT ET AUTRES MESURES SANITAIRES SU LA VIE DES FEMMES DANS NOTRE PAYS ET DANS LE MONDE.

3.1 - Près de la moitié des hommes disent qu’ils font la plus grande partie de l’enseignement à domicile, seul 3% des femmes sont d’accord.

https://www.nytimes.com/2020/05/06/upshot/pandemic-chores-homeschooling-gender.html?referringSource=articleShare

https://www.lesnouvellesnews.fr/sous-les-masques-le-sexisme-ordinaire/

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/05/11/la-crise-liee-au-coronavirus-accelerateur-des-inegalites-hommes-femmes_6039268_3234.html

3.2 – Création d’une mission temporaire ayant pour objet la représentation des femmes dans les médias pendant l’épidémie covid 19

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041820411&dateTexte=&categorieLien=id

3.3 – Les pays dirigés par des femmes ont-ils mis en place des politiques publiques efficaces qui ont permis de freiner la propagation du virus dans les différents pays ? D’apres Forbes, la réponse est « oui ! ».

https://www.forbes.fr/femmes-at-forbes/les-pays-diriges-par-des-femmes-ont-ils-mieux-reagi-face-a-la-pandemie/

3.4 – La magazine 50-50 souligne que la crise sanitaire a été l’occassion d’un formidable bon en arrière quant à la représentation de femmes dans les médias.

https://www.50-50magazine.fr/2020/04/07/medias-en-periode-de-crise-les-femmes-a-la-trappe/

3.5 – Le confinement a eu pour effet d’augmenter les violences domestiques

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/violences-conjugales-cinq-fois-plus-de-signalements-pendant-le-confinement-sur-la-plateforme-arretons-les-violences-selon-marlene-schiappa_3918739.html

https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/cp-confinement-et-femmes-victimes-de-violences-conjugales/

3.6 – Une bibliographie sur les effets spécifiques de la crise sanitaire de 2020 a sur les femmes :

https://www.maisonegalitefemmeshommes.fr/actualite/862/513-ce-que-le-coronavirus-revele-des-inegalites-femmes-hommes.htm

3.7 – Les métiers dans lesquels les femmes sont majoritaires sont pour beaucoup de métiers classés comme vulnérables.

https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-na88-metiers-corona-avril.pdf

https://www.theguardian.com/world/2020/may/27/working-mothers-interrupted-more-often-than-fathers-in-lockdown-study

3.8 – L’Association européenne des éditeurs scientifiques et d’autres organisations demandent instamment à tous ceux qui participent à la collecte des données COVID-19 de suivre les directives (par exemple, CONSORT, STROBE) et d’inclure l’âge et le sexe dans les données démographiques. En effet, l’occultation des différences de sexe et de genre dans le traitement et le développement de vaccins pourrait avoir empecher de répondre aux besoins sanitaires des hommes et des femmes de manière équitable.

https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S0140-6736%2820%2930823-0

3.9 - Les femmes sont à la peine quand il s’agit de soutenir, d’aider, d’exécuter les gestes essentiels de la vie ou de la survie, mais elles disparaissent du paysage quand il s’agit de décider, dénonce, dans une tribune au « Monde » Jocelyne Adriant Mebtoul, présidente de la Coordination pour le lobby européen des femmes.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/16/covid-19-les-femmes-sont-les-grandes-absentes-des-forums-decisionnaires-de-la-pandemie-et-de-l-apres_6039858_3232.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1589615885

3.10 - Quels risques et opportunités pour les femmes dans le monde ? Tribune de Céline Mas, Présidente ONU Femmes France1, 5 mai 2020

https://www.onufemmes.fr/nos-actualites/2020/5/14/tribune-covid-19-quels-risques-et-opportunites-pour-les-femmes-dans-le-monde?utm_source=Newsletter&utm_campaign=30b44c6dbb-EMAIL_CAMPAIGN_2020_05_14_08_03&utm_medium=email&utm_term=0_2a0e1d704e-30b44c6dbb-172390837

3.11 - Le contexte de la crise mondiale du COVID-19 incite à ajouter à ce lucide constat celui de l’effet d’une “crise sanitaire”, d’une ampleur inégalée depuis le début du 21ème siècle. Car l’épreuve que nous traversons n’a de cesse de visibiliser et d’exacerber les inégalités de genre. Si personne n’échappe à la menace, les femmes sont surexposées à des conséquences désastreuses qui remettent en cause leurs droits et l’égalité de genre. Sur le site de l’ONU :

https://news.un.org/fr/story/2020/04/1066282

3.12 - A la maison, où les femmes en font toujours plus, la situation pourrait s’aggraver. Et si cette période de confinement était l’occasion de tout remettre à plat ?

https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2020/03/25/confinement-et-taches-domestiques-une-augmentation-des-inegalites-dans-le-couple-est-a-craindre_6034371_4497916.html?fbclid=IwAR37F6qHal5CBZAJOgP1BQ5RqrmIPke4m0dyYhdtf_L8_2WLkT_rg2YSAGY

3.13 - Après des semaines de télétravail en confinement, l’épuisement guette

http://www.slate.fr/story/190065/travail-entreprise-covid-19-confinement-teletravail-risques-psychosociaux-burn-out-isolement-hyperconnexion-management

3.14 - La fatigue psychologique des parents que le confinement a contraints à se convertir au télétravail tout en s’occupant de leurs enfants a focalisé l’attention de beaucoup de médias. Le cas des mères, ayant le statut d’indépendante, qui fonctionnent sur ce mode depuis des années, suscite bizarrement beaucoup moins de compassion….

https://sarasvati.fr/mamans-free-lance/?ct=t(EMAIL_CAMPAIGN_3_15_2020_8_52_COPY_01)

The situation of women scientists associations in France

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Catherine Picart a obtenu le Prix Emilia Valori 2019 de l’Académie des Sciences

Catherine Picart a obtenu le Prix Emilia Valori 2019 de l’Académie des Sciences

Catherine Picart a obtenu le 15 octobre 2019 le Prix Emilia Valori de l’Académie des

Sciences. Ce Prix pour l’application des sciences, est attribué à un chercheur ou une

chercheuse ayant apporté une contribution significative dans un domaine susceptible

d’avoir des applications technologiques dans les disciplines relevant de la division

des sciences chimiques, biologiques et médicales et leurs applications.

Catherine, âgée de 47 ans, est ingénieure diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure

de Physique de Grenoble, docteure de l’Université Joseph Fourier (1997), en séjour

post-doctoral en 1998 à l’Université de Pennsylvanie « UPenn ». Elle a été de 1998 à

2004 maîtresse de conférences à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, puis

professeure dans le Département Biologie et Santé de l’Université de Montpellier.

Depuis 2008, elle est professeure à l’Institut Polytechnique de Grenoble

(Grenoble INP) enseignante à l‘Ecole Nationale de Physique, Electronique et

Matériaux (Phelma) et chercheure au Laboratoire des Matériaux et du Génie Physique (INP et CNRS), en délégation à l’Institut Universitaire de France pour la période 2016-2021. En 2016, elle a été professeure invitée au Département d’Ingénierie Biomédicale de l’Université de Boston durant un semestre, séjour soutenu par la Commission franco-américaine Fulbright. Depuis le 1er septembre 2019, elle est en détachement à la Direction de la Recherche Fondamentale du CEA où elle vient de prendre la direction du Département Santé de l’Institut de Recherches Interdisciplinaires de Grenoble (IRIG).

Elle est biophysicienne et est internationalement reconnue dans le domaine des biomatériaux et de l’ingénierie de tissus humains pour ses travaux sur les surfaces bioactives et leurs applications biomédicales. Ses travaux l’ont notamment conduite à développer des projets de recherche collaboratifs avec des biochimistes et des biologistes pour décortiquer des mécanismes physiologiques et pathologiques (cancer) se produisant dans les cellules et tissus humains, et avec des cliniciens pour développer de nouveaux biomatériaux pour réparer les os. Elle a récemment développé un système robotisé pour déposer des films de polyélectrolytes bioactifs dans des plaques de culture cellulaire, ce qui permet de faire des tests cellulaires in vitro à haut débit.

Ses travaux ont été en grande partie réalisés dans le cadre d’un projet européen ERC-Consolidating Grant et de trois projets ERC-Proof-of-Concept dérivés du projet initial.

Elle a reçu la Médaille d’argent du CNRS (2016) et a été nommée Chevalier de l’Ordre National du Mérite (2012).

Aide à une organisation inclusive des évènements scientifiques

La Société Française de Physique a rédigé une charte de la Parité qu’il faut suivre pour qu’un évènement scientifique soit labellisé comme événement de la SFP.

En 1999, Le Centre National de la Recherche Scientifique et l’Institut National de la Langue Française ont proposé un guide de la féminisation des noms de métiers
Le CNRS demande aux personnels de ses unités de suivre le langage préconisé par ce guide.

Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a publié un guide pour une communication publique sans stéréotype de sexe

Le Comité des Ministres des Etats membres du conseil de l’europe a adopté le 21 novembre 2007, des normes et des mécanismes pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes

Enquête : inégalités salariales en entreprise suite à discrimination de genre

L’association Parité Science souhaite partager avec vous une enquête réalisée au long de l’année 2018 portant sur les inégalités salariales en entreprise suite à discrimination de genre. Cette enquête nous a plongé dans une problématique qu’on aimerait obsolète, mais qui perdurera malheureusement probablement encore longtemps.

Nous avons suivi une affaire portée aux Prud’hommes par onze femmes de la société ST Microelectronics.

Nous y avons appris que pour aboutir à un jugement favorable aux plaignantes, ses dernières doivent apporter la preuve de la discrimination. Or les données, sur lesquelles s’appuie cette preuve, se trouvent au service des ressources humaines de l’employeur. Ce dernier a donc la possibilité de choisir ce qu’il communique.

Vous déciderez vous même si il existe ou non des inégalités salariales entre les femmes et les hommes au

sein de la société ST Microelectronics en lisant notre enquête.

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Marie-Paule Cani, Officier de l’Ordre National du Mérite

Marie-Paule Cani, âgée de 50 ans, est ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de

Paris et agrégée de mathématiques (1986). Elle soutient en 1990 une thèse de doctorat

d’informatique à l’Université Paris XI et débute une carrière d’enseignante à l’ENS. Elle rejoint

l’ENSIMAG (Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs en Informatique) à Grenoble comme

Maître de conférences en 1993. Elle devient Professeure à l’Institut Polytechnique de Grenoble

en 1997. Elle est mère de trois enfants.

Ses activités de recherche portent sur la création expressive de mondes virtuels animés.

Elle conçoit des modèles graphiques et algorithmes permettant de créer des contenus

tridimensionnels (3D) et de calculer et contrôler leurs mouvements et déformations. Elle a notamment réalisé l’animation d’objets et de phénomènes naturels (par exemple océan, chevelures). Elle a étendu ces travaux à des mondes virtuels de très grande taille et de grande complexité. Ces travaux l’ont amenée à encadrer plus d’une vingtaine de thèses, à créer des équipes de recherche importantes et à être directrice adjointe d’un laboratoire.

En enseignement, elle intervient à différents niveaux à l’ENSIMAG et particulièrement au niveau master 1 où plus de 80 élèves suivent chaque année son cours d’introduction à l’informatique graphique, « Graphique 3D ». En 2014-2015, elle a été titulaire de la chaire d’informatique et sciences du numérique au Collège de France pour un cours « Façonner l’imaginaire : de la création numérique 3D aux mondes virtuels animés ».

Marie-Paule Cani a un grand rayonnement international, comme l’attestent les très nombreux comités d’évaluation, comités éditoriaux, sociétés savantes et jurys de thèse auxquels elle participe partout dans le monde. Elle est auteure de nombreuses articles, livres et chapitres de livres. Elle a été membre junior de l’IUF (Institut Universitaire de France) en 1999, Fellow de l’association européenne Eurographics en 2005, a reçu le Prix Irène Joliot-Curie en 2007, a été lauréate ERC (European Research Council) et a reçu le Prix Eurographics en 2011, la médaille d’argent du CNRS en 2012 et a été élue membre de l’Academia Europae en 2013.

Adhérente de l’APMST et de l’Association Femmes & Sciences, elle milite pour encourager les jeunes filles à s’engager dans des études scientifiques et tout particulièrement en informatique.

Nommée Chevalier de la Légion d’Honneur en 2012 , elle a été promue au grade d’Officier de l’Ordre National du Mérite en 2016.

Catherine Picart a obtenu la Médaille d’argent du CNRS 2016

 

Picart Catherine Cécile
Née le 24 octobre 1971
Nationalité française
Biophysicienne
Professeure à l’Institut Polytechnique de Grenoble
Laboratoire des Matériaux et du Génie Physique

Ses travaux portent sur l’ingénierie de biomatériauxpour le contrôle de la formation de

tissus biologiques.

Catherine Picart a obtenu la Médaille d’argent du CNRS 2016 au titre de l’Institut de Chimie. Ingénieure physicienne diplômée de l’Institut Polytechnique de Grenoble, Catherine Picart soutient une thèse de doctorat à l’Université Joseph Fourier de Grenoble en ingénierie biomédicale en 1997. Elle effectue ensuite un séjour post-doctoral à l’Université de Pennsylvanie (UPENN) en 1998. De 1998 à 2004, elle est Maître de conférences à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg où elle travaille dans le domaine de la science des matériaux et des biomatériaux. En 1998, elle rejoint l’Université de Montpellier comme Professeur au sein du Département Biologie et Santé. Elle crée une équipe en biophysique cellulaire et biomimétisme et obtient le Prix Jean-Marc Lhoste de la Société Française de Biophysique. Elle est membre junior de l’Institut Universitaire de France de 2007 à 2012. En 2009, elle revient à Grenoble sur un poste de professeur à l’Institut Polytechnique et y anime une équipe au sein du Laboratoire des Matériaux et du Génie Physique sur l’étude des interfaces entre les matériaux et la matière biologique. En 2016 elle effectue un séjour sabbatique à Boston University comme « Visiting Professor » avec le soutien d’une bourse Fulbright de la Commission franco-américaine.
Catherine Picart a été lauréate de l’ERC (Conseil Européen de la Recherche) à trois reprises, en 2010 (projet ERC Starting Grant BIOMIM2), en 2012 (projet Proof of Concept OSCODI) et en 2015 (projet Proof of Concept BIOACTIVECOATINGS). Elle a eu de nombreuses responsabilités au niveau national et international, notamment comme experte en Biophysique et Biomatériaux pour des organismes nationaux (CNU, comité national du CNRS) ou internationaux (agences européennes de financement).
Ses travaux portent sur l’ingénierie de biomatériaux pour le contrôle de la formation de tissus biologiques, de la cellule unique à la régénération de tissus in vivo et sur des modèles expérimentaux biophysiques de biomimétisme cellulaire.
Elle est auteure ou coauteure de plus d’une centaine de publications dont neuf articles de revue dans des revues prestigieuses et de deux brevets américain ou européen.
Elle a été promue Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 2012.

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Colloque « Les métiers scientifiques ont-ils un sexe ? » (Articles et documents)

Minatec, Grenoble, 29 novembre 2011


Le colloque « Les métiers scientifiques ont-ils un sexe » a été organisé à Grenoble le 29 novembre 2011 par les partenaires du Campus d’Innovation GIANT et l’APMST (Association pour la Parité dans les Métiers Scientifiques et Techniques, adhérente de Femmes & Sciences). GIANT regroupe les laboratoires du CEA, du CNRS, les grands instruments européens ESRF et Institut Laue Langevin (ILL), Grenoble Ecole de Management GEM), l’Institut Polytechnique de Grenoble (Ecole Phelma) et une partie de l’Université Joseph Fourier (UJF - une fraction des enseignants-chercheurs de physique, chimie, biologie et des doctorants). Ce colloque a rassemblé environ 200 participants (scientifiques et enseignants-chercheurs du campus GIANT, enseignants du secondaire, représentants du rectorat et de l’ONISEP de l’académie de Grenoble, responsables de l’égalité hommes-femmes dans les universités et les entreprises, représentants d’associations, URIS, AFFDU, Observatoire de la parité, CIDDF, Soroptimist...etc...).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’accueil du colloque a été fait par l’un des responsables du Campus GIANT, l’adjoint au Directeur du CEA-Grenoble, Didier Bordet, et l’ouverture par une Députée de l’Isère, Geneviève Fioraso, qui a notamment souligné la nécessité (temporaire) de quotas en faveur des femmes dans les différents domaines politiques, économiques etc...Le présentateur des intervenants était un journaliste (Pierre Ostian) qui a aussi animé la table ronde. Des intermèdes théâtraux (deux acteurs de la Sté « Petits Bâtons Production ») ont été vivement appréciés. L’exposé phare du colloque était celui de Claudie Haigneré, Présidente d’Universcience, qui a insisté sur le rôle des stéréotypes de sexe, de l’autocensure des filles et de l’organisation du travail défavorable à la conciliation de la vie professionnelle et familiale. Mathilde Dubesset, historienne à l’Institut de Sciences Politiques de Grenoble, a développé dans son exposé, « Femmes et sciences, quelle histoire ? », le rôle des femmes de sciences depuis un lointain passé, rôle occulté dans la plupart des manuels (voir aussi « La place des femmes dans l’histoire, une histoire mixte », coordination Geneviève Dermenjian et al, ed. Belin, 2010).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La suite du colloque concernait le compte-rendu d’une enquête menée fin 2010 dans le campus GIANT sur la situation professionnelle hommes-femmes. Les résultats de cette enquête ont été commentés par une psycho-sociologue de l’Université Lyon 2, Christine Morin-Messabel. Cette enquête concernait environ 5500 personnes, avec par exemple 69% de femmes parmi les personnels administratifs, environ 20% en informatique et physique, 38% en chimie et 52% en sciences du vivant. On trouve 28% de femmes parmi les chargés de recherche et équivalents et 16% parmi les directeurs de recherche et équivalents. Les équipes dirigeantes des différents instituts ne comprennent que 15% de femmes en moyenne. Parmi les étudiants de ce campus, on trouve 23% de femmes en physique, 28% en chimie et environ 50% en sciences du vivant, des chiffres comparables à ceux des personnels. Ces résultats sont semblables aux moyennes nationales. La conférencière a mis l’accent sur quelques mécanismes responsables de la situation actuelle, importance des stéréotypes de sexe pour l’orientation scolaire et mauvaise articulation entre vie professionnelle et vie familiale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La dernière partie du colloque était une table ronde, « Ne me dites pas que je fais un métier d’homme », qui rassemblait cinq scientifiques ayant des postes à responsabilité, quatre femmes et un homme, un couple responsable d’une start-up de biotechnologies qu’ils avaient fondée, une directrice des partenariats stratégiques à Air Liquide, une professeure d’informatique à Grenoble INP et une « senior scientist » à l’ILL. Chacun-e a exposé son parcours, quelques participants ont critiqué le choix de femmes ayant une carrière (trop) brillante !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin la clôture du colloque a été faite par Eva Pébay-Peyroula, biophysicienne, professeure à l’UJF, diretrice de l’IBS, membre de l’Institut et Présidente de l’ANR. Elle a notamment cité la démarche de l’UJF afin de former les femmes à conduire leur carrière efficacement et quelques mesures concrètes qui contribueraient à l’égalité hommes-femmes.

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l’APMST participe au festival de l’enfance Remue-meninges

vendredi 8 avril 2011

Du 19 au 22 avril 2011, l’APMST participe au festival de l’enfance Remue-meninges a Echirolles sur le theme : "D’hier a demain : la science au quotidien" http://remuemeningesisere.free.fr/

l’APMST participe a la manifestation "Ce que je veux pour elles"

Au cours de cette manifestation, Mathilde Dubesset, (maître de conférences d’histoire contemporaine à

l’IEP de Grenoble, et présidente de l’observatoire de la parité) apportera son éclairage d’historienne et

Mme Chombart de Lauwe, (déportée résistante, présidente de la fondation pour la mémoire de la déportation)

son témoignage de participante active aux luttes pour les droits des femmes. Ces témoignages seront suivis d’une discussion avec les représentant-e-s des associations participantes.

Présentation E-Café Egalité 19/01/2021
Bibliographie : Les femmes et la crise sanitaire de 2020 3
The situation of women scientists associations in France
Catherine Picart a obtenu le Prix Emilia Valori 2019 de l’Académie des Sciences
Aide à une organisation inclusive des évènements scientifiques
Enquête : inégalités salariales en entreprise suite à discrimination de genre
Marie-Paule Cani, Officier de l’Ordre National du Mérite
Catherine Picart a obtenu la Médaille d’argent du CNRS 2016
Concours Ingénieuses 2015 de la CDFI : Prix du projet le plus original
Etudes scientifiques : des voies d’avenir qui se déclinent aussi au féminin
Colloque « Les métiers scientifiques ont-ils un sexe ? » (Articles et documents)
l’APMST participe au festival de l’enfance Remue-meninges
l’APMST participe a la manifestation "Ce que je veux pour elles
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